Un projet personnel, inspiré par une Histoire déjà ancienne.
Un projet poétique, car que ferait-on sans la poésie ?
Un projet communautaire (aujourd'hui on dit social) sans arrière-pensée pour laisser la plume à tous.
Un projet moderne (au sens de hôtel moderne, eau et gaz à tous les étages) avec un parfum de classique.
Un projet simple, sans se casser la tête, ni pour le monter, ni pour l'utiliser. Un simple site Internet consultable de partout.
Un projet militant pour redonner à l'Internet des dimensions qu'il a un peu perdues depuis l'irruption des ogres commerciaux.
Un progerme (un projet germe) qui peut inspirer d'autres créateurs qui voudraient créer d'autres villes pour promeneurs, s'ils en ont le goût, l'envie... il suffit de contacter le Gardien ;)
Caen.one est l'hébergeur de ce site internet. Un ensemble en devenir de sites créatifs au service des vies locales, innovantes, durables et surtout... poétiques.
Certains nous ont fait observer que Qan (la ville) sonne un peu comme Caen (la ville). Ah bon ? Nous n'avions pas remarqué ;)
D'autres, plus curieux encore, ont cru reconnaître dans le plan de la ville de Qan, le plan de la ville de Caen. Tiens donc !
Une poignée de promeneurs a même remarqué que le premier quartier de Qan s'appelle Aula et qu'on pourrait y identifier les contours d'un campus universitaire, avec son aula magna et sa cafétéria. C'est quand même chercher un peu loin, vous ne trouvez pas ? D'autant plus qu'il y aura d'autres quartiers dans Qan. Allez savoir lequel sera le prochain...
Georges. Un humain. Aucun robot. Un humain qui peut d'ailleurs répondre à vos courriels à l'adresse Qan @ Caen.One
Tout simplement. Rien de plus, rien de moins. Lorsque Qan se développera, d'autres gardiens arriveront peut-être, par exemple pour inclure d'autres langues que le français et l'anglais que le Gardien actuel bredouille suffisamment.
Ce site n'a pas vocation à devenir commercial. Il n'enregistre donc aucune donnée autre que celles que vous lui communiquez volontairement.
Il n'a pas vocation à être monnayé ou cédé à quiconque. Vous savez certainement que lorsque quelque chose est gratuit sur l'Internet, c'est vous le produit : vous, vos données personnelles ou autres préférences et activités. Pas avec PoétiQan. Ici c'est un acte poétique gratuit et libre. Profitez-en. Il durera tant qu'il durera.
Évidemment, les droits existent ici comme partout ailleurs. Le Gardien s'engage à les respecter. Tous. À vous de les respecter, également. Les droits liés aux textes que vous déposez ou aux autres fichiers que vous envoyez doivent vous appartenir, et restent les vôtres. Si le Gardien constate des écarts ou des dérives, il sévira ! Il n'y a pas ici de petites lignes en bas des conditions d'utilisation, que personne ne lit de toutes façons et qui sont souvent léonines.
Le Gardien peut refuser l'un de vos apports, ou le corriger légèrement, ou même le déplacer d'un lieu à un autre. Vous l'autorisez à le faire sans protester ! Il répondra toujours à vos questions si vous en avez. Avec bienveillance.
1995 : L'internet en français est encore artisanal et peuplé de sites créatifs. Georges a créé un site "Navigation poétique totale" à partir de l'un des cent mille milliards de poèmes de Raymond Queneau, un seulement parmi cent mille milliards, choisi pas tout à fait au hasard, mais ça seuls quelques-uns à l'époque l'ont trouvé... Chaque mot de ce poème renvoyait vers des sites choisis avec soin. Entre parenthèses, Georges le republiera bientôt sur caen.one, actualisé. Version initiale ici.
Marc et Danielle découvrent ce site dans un journal qui en parle, et contactent Georges. Marc Delouze est poète et Danielle Fournier est prof de littératures. Ils ont créé ensemble "Les Parvis Poétiques" qui existent toujours ici et ici.
Ensemble, ils créent le site des Parvis Poétiques, hébergé par France Culture, qui comporte plusieurs rubriques, dont celle de la ville de Térii.
Les rues de Térii se remplissent à partir des contributions des internautes et Georges est déjà l'administrateur de cette ville, dont le plan est basé sur le XVIIIe arrondissement de Paris, lieu écumé par les trois compères. Lorsque Térii disparait de l'Internet, près de 650 textes y ont été publiés. Archive.org en garde une trace pour les curieux...
C'est sur la base de cette Histoire, éteinte depuis longtemps, avec plusieurs générations d'Internet qui se sont succédées depuis, que PoétiQan est née.
Peut-être que le fait que Georges habite maintenant à Caen a joué, allez savoir...